DENONCIATION - Arrestation des opposants non armés au Tchad et au Kenya : La Raddho appelle l’opinion internationale à se mobiliser

Publié le par Comité de soutien aux opposants tchadiens

Les violations des droits humains sont de plus en plus manifestes au Tchad et au Kenya, avec l’arrestation d’opposants non armés dans les deux pays. C’est le sentiment exprimé par la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho), mardi dernier à Dakar, à l’occasion d’une table-ronde consacrée à la situation de guerre qui prévaut actuellement au Darfour. Pour la Raddho, au Tchad, le Président Idriss Déby, prenant prétexte de la rébellion qui tente de le déstabiliser, opère des arrestations chez les membres de «l’opposition démocratique». Ainsi, d’après la Raddho, «MM. Ngarléjy Yorongar, Ibn Oumar Mahamat Saleh, Lol Mahamat Choua» et d’autres sont actuellement détenus.

Le Président Deby, selon l’organisation dirigée par Alioune Tine, n’a pas non plus épargné les «défenseurs des droits humains», en l’occurrence Domian Assingar, le président d’honneur de la Ligue tchadienne des droits de l’homme, Madame Jacqueline Moudeina, la présidente de l’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’Homme (Atpdh) et autres.

Au Kenya, c’est le même constat que fait la Raddho. «Les défenseurs des droits humains impliqués dans l’observation des élections présidentielles sont menacés de mort», tonne Alioune Tine. C’est le cas de Muthoni Wanyeki, le directeur exécutif de la Commission kenyane des droits de l’Homme, de Glawel Otieno, directeur du Centre africain pour un gouvernement ouvert, etc.

Yathé Nara Ndoye

Publié dans SOUTIENS POLITIQUES

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