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Communiqué de presse N° 05/CPDC/08

Publié le par Comité de soutien aux opposants tchadiens

Les partis politiques membres de la CPDC sont consternés par la manière avec laquelle le gouvernement traite des questions aussi graves que celles de la sécurité et de l’intégrité physique et morale des responsables politiques.

Ils réaffirment leurs positions contenues dans les communiqués N° 03 du 11 février et N° 04 du 14 février 2008.

Les responsables politiques Lol Mahamat Choua, Ibni Oumar Mahamat Saleh et N’Garléjy Yorongar ont été kidnappés à leurs domiciles respectifs, devant leurs enfants et épouses par les forces gouvernementales en début de soirée le dimanche 03 février 2007 ; alors que les combats avaient pris fin et que l’ensemble de la capitale est passé sous contrôle gouvernemental.

Le gouvernement est donc entièrement responsable de la séquestration de ces personnalités.

Aussi, les partis politiques de l’opposition démocratique réitèrent-ils leur demande de la libération immédiate des personnalités enlevées. Les enlèvements ont été extrajudiciaires, leur libération ne doit être soumis à aucune procédure judiciaire.

Ils maintiennent la suspension de la participation de leurs représentants aux activités du Comité de Suivi et d’Appui à l’Accord politique du 13 août 2007.

La CPDC demande à ce que la sécurité des tous les acteurs politiques et ceux de la société civile soit effectivement assurée et que l’Union européenne, parrain de l’Accord du 13 août 2007, la garantisse afin que ceux qui ont dû quitter leurs domiciles, entre autres :

  • le Général Wadal Abdelkader KAMOUGUE, Ancien Vice Président du GUNT, ancien Président de l’Assemblée nationale, Président de l’URD, Député à l’Assemblée nationale et membre du Comité de Suivi et d’Appui;
  • M. Saleh KEBZABO, Ancien Ministre, Président de l’UNDR, Député et Président du Groupe parlementaire de Démocrates ;
  • M. Abderaman Baba SOUKI, Président du MNRD, membre de la CPDC, etc.

puissent regagner leurs familles.

On ne peut pas parler de mise en œuvre de l’Accord du 13 août 2008 quand les négociateurs et signataires sont soit enlevés manu militari, soit contraints à fuir leurs domiciles.

Fait à N’Djamena, le 22 février 2008
Le Porte parole Adjoint,
HAMIT MAHAMAT DAHALOB

Publié dans CPDC

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