Une commission d'enquête irrévérencieuse avec des membres corrompus et incompétents

Publié le par Comité de soutien aux opposants tchadiens

Le Président de la République a nommé les membres de la commission d’enquête sur l’agression soudanaise du 28 janvier et 8 février 2008 :
 
- Président : Nassour Guelengdougsia Ouaïdou, président de l’Assemblée nationale ;
- Vice-président : Me Allaïssem Djaïbé, bâtonnier de l’Ordre des avocats du Tchad ;
- Rapporteur général : Mme Lambatim Héléne, présidente de l’Association des femmes juristes du Tchad ;
-Rapporteur général 1er adjoint : Pr. Abdraman Oumar Almahy, recteur de l’université Roi Fayçal ;
- Rapporteur général 2ème adjoint : pasteur Ngarndeï Bako, secrétaire général de l’Entente des églises et missions évangéliques du Tchad ;
 
- Conseillers : Ahmat Agrey, Procureur général près la Cour suprême, et Lamana Abdoulaye, président du Collège du contrôle et de surveillance des revenus pétroliers ;
 
- Membres : un représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie, un représentant de la Commission de l’Union européenne, un représentant de la Commission de l’Union africaine et un représentant de la République française.
 
Les mesures exceptionnelles sont prorogées pour une période non renouvelable de 15 jours à partir du 1er mars 2008.

Mission de la commission 
"La commission d'enquête a pour mission de rechercher et produire les informations sur les personnes portées disparues et les dommages subis par l'Etat et les populations dans les localités investies par les forces d'agression", selon le texte du décret officialisant sa création.
"La commission doit mener des investigations à l'étranger et/ou au Tchad, plus particulièrement dans les localités ayant fortement subi l'action des forces d'agression" souligne le texte, qui précise que l'enquête porte sur "l'agression soudanaise du 28 janvier au 8 février".
Elle dispose d'un délai de trois mois pour déposer son rapport final selon le décret.
Le président Idriss Deby Itno avait promis la création d'une commission d'enquête à son homologue français Nicolas Sarkozy, inquiet du sort des opposants disparus.
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